Legacy challenge : génération 1 jour 24
Mardi.
Quand je me levais, je trouvais Eliza déjà debout en train de travailler sur notre ordinateur. Elle finalisait un article qu'elle avait commencé au bureau la veille.
Alors que je prenais mon repas du matin, nous discutâmes tous les deux pour tomber d'accord sur le prénom du futur bébé.
Ici, impossible de savoir à l'avance s'il s'agissait d'un garçon ou d'une fille. Donc, si c'est un garçon, nous le prénommerons Bastien et si c'est une fille, ce sera Babette.
Encore une fois, je me sentis tout à coup dépassé par les évènements. L'arrivée de cet enfant risque de bouleverser notre petite existence. Sommes-nous prêts pour cela ?
Mais, je chassais ces idées au moment de partir travailler. Je voulais une grande famille. Et pour la commencer, maintenant était un moment tout aussi bon qu'un autre.
Des ouvriers travaillèrent dans notre maison toute la journée. Lorsqu'elle rentra du travail en fin d'après-midi, Eliza décida de s'occuper activement de la décoration de la chambre du bébé, malgré un gros mal de dos.
Lorsque j'appris en quoi consistaient ces décorations, je fus un peu consterné.
En effet, Eliza resta dans la rue pendant plusieurs heures et demanda à tous les passants qui fêtaient le Dia de los Muertos, de lui donner un de ces fameux crânes.
Elle acheta un petit présentoir pour y mettre ces crânes, et accrocha le tout sur l'un des murs de la chambre du futur bébé.
Non, mais quelle horreur ! Il y a franchement de quoi faire des cauchemars !
Le soir en rentrant, j'allais voir la chambre et la fameuse décoration. Autant vous dire que j'étais... terrassé !
J'en parlais ensuite à Eliza, lui disant qu'on ne pouvait pas laisser cette horreur dans la chambre du bébé.
- Tu plaisantes, me répliqua-t-elle. Cette fête et ces crânes ne sont pas lugubres du tout. Bien au contraire, ils éloignent tout ce qui est mauvais. Un bébé né dans cette période sera heureux toute sa vie durant. C'est un excellent signe. De toute façon, on enlèvera les crânes juste après la fête.
Ce fut cette dernière phrase qui me rassura et me redonna un peu d'espoir sur la santé mentale du futur bébé.