Zylaria livre 1 : Chapitre I, page 1 (Livre-jeu)

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Chapitre I : Un début de carrière mouvementé pour Gaval Seneg

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Gaval ouvrit lentement les yeux. Bien qu'il soit encore un peu endormi, l'idée que ce jour allait être décisif pour sa carrière s'imposa à son esprit : il allait devoir prouver ses capacités d'enquêteur à son tout nouveau chef.

Au bout de cinq années de formation, il avait passé son diplôme à seulement vingt-trois ans en réussissant à se placer en tête de sa promotion. Par contre aujourd'hui, et pour la toute première fois, il allait enfin travailler directement sur le terrain sous les ordres de Roul Tindard capitaine enquêteur dans les forces de l'APC, les Autorités Policières Confédérées de la Grande Confédération des Planètes. Motivé par la perspective d'une journée excitante, Gaval quitta prestement sa couchette.

La garnison de Dortar, une structure artificielle en orbite autour de la planète du même nom, était en fait l'une des plus importantes de l'APC. Totalement consacrée à la formation des agents-enquêteurs, la section la plus prestigieuse de l’APC, elle possédait la particularité de proposer des chambres individuelles à ses agents, mais également à ses élèves, chose éminemment exceptionnelle ! En effet, les deux autres sections de l’APC, celle de la police et celle de l’armée, ne proposaient que des chambrées classiques où les recrues s’entassaient.

Même si ces chambres étaient minuscules, chacune possédait un lit, ainsi qu'une salle de bains privée. Gaval se dirigea donc vers la sienne pour y faire sa toilette, coiffer correctement ses cheveux châtain clair, avant d'enfiler prestement sa tenue bleu-marine de membre de l'APC. Il n'oublia pas, bien sûr, d'épingler sur le côté gauche de son col l'insigne des cadets, une grande lettre C blanche, qu'il allait devoir porter pendant une année complète.

Gaval posa ensuite son orcom personnel sur le dos de sa main gauche ; cette fine feuille légèrement caoutchouteuse s'adapta aussitôt aux courbes de sa main et s'y fixa, attirée par son ADN tel un aimant.

Chaque agent-enquêteur, même les cadets, possédait son orcom personnel programmé suivant son ADN ; aucun échange d'orcoms entre enquêteurs n’était donc possible. Cette feuille bourrée de nanotechnologie permettait à son propriétaire de communiquer avec ses collègues, mais également de se connecter au réseau d'information public, le RIC, et à celui privé de l'APC. Cet orcom, accompagné d'une minuscule oreillette introduite dans le conduit de l'oreille, constituait l'outil de base de n'importe quel agent-enquêteur de l'APC.

Bien sûr, pour compléter sa tenue, Gaval glissa à sa ceinture l'indispensable pistolet blaster que même les cadets avaient l’autorisation de porter n’importe où.

Ainsi paré, il vérifia l'heure sur son orcom. Il devait rencontrer son chef dans à peu près une demi-heure. Se voyant mal arriver avec autant d’avance, il prit donc la décision d’utiliser ce temps au mieux, c'est-à-dire soit en utilisant son orcom pour regarder les informations ou bien aller manger au réfectoire.